Depuis le lancement du premier Pixel en 2016, Google a redéfini les standards de la photographie mobile grâce à ses algorithmes avancés. Mais en 2025, la concurrence s’intensifie. Samsung, Apple et OnePlus repoussent les limites du matériel et du traitement d’image, tandis que Google mise toujours sur l’IA. Cette approche est-elle encore suffisante pour séduire les passionnés de photo ?
Une domination fondée sur l’IA, mais en perte de vitesse ?
Pendant des années, Google a prouvé qu’un bon traitement logiciel pouvait compenser des capteurs vieillissants. Le Pixel 3 et le Pixel 4, avec leur capteur Sony IMX363, surpassaient souvent des smartphones mieux équipés grâce à la photographie computationnelle. Mais depuis le départ de Marc Levoy en 2020, l’innovation marque le pas.
Le Pixel 9 Pro conserve des atouts : son mode Night Sight et ses outils comme Magic Eraser restent impressionnants. Pourtant, les critiques pointent un rendu parfois artificiel, avec des couleurs trop lissées et un manque de profondeur. L’IA gomme les imperfections, mais est-ce toujours au bénéfice du réalisme ?
Un matériel à la traîne face à une concurrence agressive
Si l’optimisation logicielle a longtemps été un atout, l’absence d’évolution matérielle devient un frein. Le capteur principal du Pixel 9 Pro, bien que performant, reste en retrait face à des modèles comme le OnePlus 13 et son partenariat avec Hasselblad, qui offre un traitement des couleurs plus fidèle à la réalité.
Google pourrait tirer parti des avancées technologiques en intégrant un capteur d’un pouce, une première sur le marché américain. Combiné à ses algorithmes de traitement, un tel capteur permettrait d’améliorer la dynamique et la gestion de la lumière, particulièrement en basse luminosité.
Vers une meilleure personnalisation de l’image
La force de l’IA réside dans l’automatisation, mais Google doit trouver le bon équilibre entre assistance et contrôle utilisateur. Apple l’a bien compris avec ses Photographic Styles, qui permettent d’ajuster le rendu des clichés dès la prise de vue.
Si Google adoptait une approche similaire, les utilisateurs pourraient définir leur propre esthétique sans devoir systématiquement retoucher leurs images. Cette flexibilité séduirait aussi bien les amateurs que les professionnels, en quête de plus de maîtrise.
Google peut-il redevenir le roi de la photographie mobile ?
Le Pixel 9 Pro reste un excellent photophone, mais l’approche tout IA atteint ses limites. Sans évolution matérielle majeure et sans outils de personnalisation avancés, Google risque de perdre son avantage face à Apple et OnePlus.
Un capteur plus grand, un traitement d’image plus naturel et un meilleur contrôle créatif pourraient redonner aux Pixel leur statut de référence. Reste à voir si Google osera ce pari technologique pour son Pixel 10.
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