Le Galaxy S24 Ultra, un des meilleurs fleurons de Samsung, fait face à une vague de plaintes. En cause : un défaut d’affichage détecté sur certains modèles, qui laisse de nombreux utilisateurs sans solution claire. Ni Samsung, ni les opérateurs concernés ne semblent vouloir assumer le remplacement.
Un écran premium… mais fragile ?
Depuis plusieurs semaines, les forums spécialisés et réseaux sociaux relaient un problème récurrent sur le Galaxy S24 Ultra : des lignes blanches ou vertes apparaissent à l’écran, parfois dès le démarrage. Ces anomalies surviennent sans choc ni exposition à un liquide.
Un cas, relayé sur le forum officiel de Samsung, évoque un appareil neuf acheté sur le site du constructeur. L’utilisateur, surpris de voir ces lignes en regardant une simple vidéo sur YouTube, assure n’avoir jamais malmené le téléphone. Les modèles concernés seraient majoritairement verrouillés par des opérateurs américains comme T-Mobile et Verizon.
Des clients ballotés entre Samsung et les opérateurs
Lorsqu’ils contactent Samsung Care+, les clients entendent parfois que le défaut est reconnu. Mais aucune procédure de remplacement immédiat ne leur est proposée. Au lieu de cela, ils sont dirigés vers leur opérateur… qui les renvoie à son tour vers Samsung.
Ce va-et-vient administratif frustre les utilisateurs. Un conseiller Verizon a même déclaré à un client que la garantie ne couvrait pas le défaut, confirmant le désengagement de l’opérateur face à ce type de panne.
Quelles options pour les acheteurs lésés ?
À ce jour, aucun plan de remplacement officiel n’a été mis en place. Le problème semble circonscrit aux modèles verrouillés vendus aux États-Unis. Les appareils achetés débloqués ou dans d’autres régions ne sont, pour l’instant, pas concernés.
Pour les clients touchés, la seule solution reste souvent l’achat d’un nouvel appareil, avec perte des bonus de précommande ou de reprise. Une situation d’autant plus difficile à accepter que le prix de lancement du Galaxy S24 Ultra dépasse les 1400 dollars.
Des pratiques sous tension
Ce cas met en lumière un vieux débat : qui du fabricant ou du distributeur doit gérer les défauts matériels ? Samsung n’a, pour l’heure, pas commenté publiquement l’affaire. Du côté des opérateurs, le silence domine.
En attendant, les spécialistes recommandent aux futurs acheteurs de :
- se renseigner sur les conditions de garantie régionales
- privilégier l’achat de modèles non verrouillés
- vérifier la politique de retour dans les 14 jours suivant la livraison
Une gestion plus transparente de ces défauts pourrait renforcer la confiance des consommateurs envers Samsung, surtout à l’heure où la concurrence sur le haut de gamme s’intensifie. L’issue dépendra de la réactivité du constructeur et de sa volonté d’assumer pleinement le service après-vente.
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