Le très acclamé projet Starlink, censé fournir une connexion internet à partir d’une constellation de satellites directement vers le client vient de montrer ses premiers résultats de test de la bande passante. En effet, certains utilisateurs de la plateforme Ookla ont remarqué pas moins de 13 ‘benchmarks’ libellés « Starlink ».
Une vitesse proche de la 3G
Située entre 11Mbps et 60 Mbps, la vitesse de téléchargement via sur une connexion Starlink est sensiblement supérieure à celle disponible dans beaucoup de régions à travers le monde. Même aux États-Unis, où le service sera lancé en fin d’année 2020, beaucoup de zones rurales sont encore sous « Dial up » (via ligne téléphonique), une technologie dépassée plus de 20 ans (max. 56 kbps).
Quant à la vitesse de téléversement (upload), elle reste comprise entre quelque 4.5Mbps et presque 17.7Mbps. Ceci dit, le ping reste tout de même un peu élevé par rapport à la fibre qu’il est censé concurrencer. Ce dernier allant de 20 à 94 ms. On s’attend néanmoins à ce que ce dernier baisse lors de l’ajout de nouveaux satellites (600 actuellement). Idem pour le débit qui lui devrait atteindre les 1Gbps dans les meilleurs des cas.
Sera-t-il autorisé ailleurs ?
Concernant le reste du monde, l’accès aux services internet Starlink sera disponible dès l’année 2021. Néanmoins, on ignore pour l’instant le matériel nécessaire à son utilisation, et si ce dernier sera autorisé à l’importation dans des pays comme l’Algérie où internet est sous monopole d’une entreprise étatique.