Dans une correspondance envoyée aux membres du gouvernement ainsi qu’aux walis de la république, le Premier ministre, monsieur Abdelaziz Djerad a relevé l’apparition de certains dysfonctionnements dans plusieurs secteurs commerciaux, dont la téléphonie mobile et l’e-commerce, dus notamment à une interprétation restrictive des consignes émises dans le cadre de la lutte contre l’épidémie du COVID-19.
Les boutiques de téléphones doivent ouvrir
Ceci concerne en premier lieu la clarification de la nomenclature « Commerces de vente d’ordinateurs et d’équipements électroniques », qui ne concerne finalement pas uniquement les magasins d’informatique et d’électroménager, mais aussi ceux spécialisés dans la vente et la réparation des téléphones portables, ainsi que ceux qui font, de manière unique ou pas, de la distribution de crédit téléphonique (Flexy, Arselli, Storm). [8e point de la notice destinée aux Walis]
La livraison autorisée, mais…
Quant à l’e-commerce, le 9e point de la notice fait état d’une autorisation aux services de livraison de livraison d’exercer leur activité de manière tout à fait normale en dehors des heures du confinement. Ainsi, ces derniers peuvent distribuer n’importe quel produit relevant de leurs compétences, même les commerces physiques qui vendent le même produit sont touchés par les mesures de la fermeture.
En d’autres termes, il est possible de commander une pizza, et de se la faire livrer à domicile, même si les restaurants et les pizzerias sont interdits d’activité à l’heure actuelle. Ceci semble tout à fait logique, vu que l’objectif de la fermeture de ces derniers n’est pas de punir le commerçant ou le citoyen, mais de faire éviter à ces derniers de se retrouver dans des lieux fortement fréquentés, ce qui pourrait mettre leurs vies en danger en période d’épidémie.
Texte complet de la correspondance


